MON PARCOURS
J’ai surveillé durant 5 saisons la plage Marinella à Anglet en tant que sauveteuse avant de prendre un autre chemin. Aujourd’hui et après quelques années de formation je cumule 2 professions : professeure de natation et kinésiologue.
Je propose des cours de natation dès l’âge de 3 ans ainsi que des initiations en océan. J’ai décidé de me spécialiser dans l’accompagnement des aquaphobies notamment grâce à une approche innovante qui mélange la pédagogie classique de la découverte de la natation et la kinésiologie.
Ma vision de l'enseignement
Car enfant est unique, je m’engage à créer un cadre d’apprentissage où chacun peut réussir et se sentir valorisé. J’adopte une approche flexible et personnalisée pour répondre aux besoins individuels de chaque élève, qu’il s’agisse d’enfants avec TDAH, hypersensibles, HPI, TSA ou d’autres particularités, inspirée des méthodes Montessori. Je veille à ce que chaque élève puisse progresser à son propre rythme et s’épanouir pleinement, notamment grâce à l’apprentissage par le jeu, qui, à mes yeux, représente la source d’apprentissage la plus instinctive et la plus efficace.
Apprentissage & peur de l'eau
Apprentissage & peur de l'eau
Lorsque nous sommes face à un évènement nous procurant un effet de peur, nous avons 3 choix : lutter, fuir ou rester inactifs. Ce sont des mécanismes ancrés en nous, qui se matérialisent de différentes manières selon la situation, le contexte, l’âge etc.
En nous concentrant sur les enfants face à la peur de nager, les réactions sont aussi chapotées par ces trois grands axes (fuite, combat, blocage).
Fuite : ne veux pas aller à la leçon ou rentrer dans l’eau, perd du temps à se changer, change de sujet au moment de l’exercice, modifie les consignes de l’exercice demandé
Combat : se force et trouve les ressources pour aller dans l’eau ce qui nécessite une énergie considérable
Blocage : Ne fais rien, reste immobilisé.
Dans ces 3 cas de figures, une énergie importante sera utilisée par l’enfant pour ne pas rester dans cette situation. Si le professeur insiste et force l’enfant, la lutte risque d’être soldée par un traumatisme car les réactions à la peur sont solidement ancrées à leurs terrains, se battre contre elle est ce qu’elles attendent.
Mais si le professeur à le recul nécessaire, il peut déceler la peur et détourner l’attention de l’enfant pour l’amener vers un autre terrain qui récupère l’énergie à la peur.
Nous pouvons utiliser : le défis (tu es cap de …), le jeu (on va arroser papa et maman), la coopération (je fais une partie et moins l’autre), les récompenses (si tu fais, tu auras). On peut aussi revenir à l’étape de difficulté en arrière, ou encore questionner sur les raisons de la peur et faire prendre conscience des moyens de sécurité.
Ne pas oublier que ces opérations puisent dans l’énergie de l’enfant et que cette énergie n’est pas illimitée. Chaque petit pas dans l’apprentissage est un bon de géant pour nos petits nageurs en herbe.
Quand l’énergie demandée est trop importante ou que les ressources sont insuffisantes, on peut également changer complètement d’approche et travailler hors de l’eau avec de la kinésiologie.